Pourquoi ce genre de défi ?

 

D'abord, il faut aimer l'esprit même d'aventure ... et parfois vivre des situations ... délicates!
Seulement il est indéniable qu'il faut le vouloir, posséder un esprit de combativité et une certaine résistance aux épreuves et s'y préparer mentalement.
C'est aussi connaitre ses propres limites, désirer aller au delà de soi-même, de ses capacités, aller toujours de l'avant ... ne jamais renoncer.
Ne pas avoir une peur inconsidérée face aux animaux: éléphants, lions ( rencontrés en Afrique ), mais également serpents, araignées, scorpions, sangsues ( que du vécu!)... savoir se maitriser faces aux situations inhabituelles, pénibles voir extrêmes, savoir s'orienter, être capable de s'adapter aux variations thermiques, aux difficultés alimentaires et hydriques, savoir nager, si, si !!
Savoir se rendre fragile pour devenir plus fort. Abandonner ces repères pour en trouver de nouveaux. Se laisser aller à la douce folie de la route coûte que coûte. Redécouvrir la liberté, s'affranchir des règles, profiter de chaque instant.
Le voyage est un tout. Toutes les émotions, les rencontres, les efforts font le voyage.
 
"Le voyageur à vélo que je suis, emprunte, ici un lit, là un peu d'eau, ailleurs un repas, mais il ne donne rien. Il est juste cette personne que l'on côtoie au gré d'un passage éphémère. Cette adresse que l'on garde précieusement comme la clé d'un ailleurs plus doux.
Je me suis souvent demandé si voyager comme je le fais avait un sens, jusqu'à ce que je trouve un début de réponse.
En traversant le monde loin des chemins du tourisme organisé, on apporte un souffle d'ailleurs, on devient une fenêtre ouverte sur les pays enviés, un ami accessible qui partage des moments de vie en toute simplicité.
Parti, le cycliste chargé de sacoches  devient  UN AMBASSADEUR DU BORD DES ROUTES.
Et même s'il n'apporte pas d'aide matérielle, il partage de précieux instants d'humanité.

                        Ne pas mépriser les gens et donner une belle image de mon pays.
                                      Rentré, il est un témoin de la réalité du monde."

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"Si tu n'es pas idéaliste à vingt ans, c'est que tu n'as pas de cœur.
Si tu l'es toujours à cinquante ans, c'est que tu n'as pas de tête."  !!
 

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